Mésiomètre de M. Chateau (1949)

///Mésiomètre de M. Chateau (1949)

Mésiomètre de M. Chateau (1949)

Cet instrument en T permet :

– de déceler les mésiopositions prémolaires et molaires maxillaires (étapes nécessaires pour savoir si l’on peut tabler sur la valeur des indices de Pont et sur celle de l’occlusion molaire mésio-distale) ;
– de tracer sur moulages le plan de symétrie faciale (diagnostic des asymétries).

Principe :

Il est basé sur l’indice de longueur arcade-dents établi par M. Chateau, à la suite de nombreuses mesures sagittales d’arcades dentaires bien alignées. La longueur de l’arcade doit être mesurée (Fig. 1) sur la ligne médiane, du point incisif jusqu’à une ligne transversale tangente, au point le plus mésial de la première molaire maxillaire (cette longueur vaut, pour une arcade permanente, 0,84 fois l’arc incisif, c’est-à-dire la somme des diamètres mésio-distaux des 4 incisives maxillaires).

Mode d’emploi :

Installer l’appareil sur le moulage suivant le plan de symétrie faciale (c’est facile lorsque le raphé médian est net sur le moulage). La fente de la branche la plus longue du T est superposée au point interincisif ou à l’emplacement qu’il devrait occuper. La petite ligne verticale de visée à l’union des deux branches du T est alignée avec le raphé palatin.

Mesurer la longueur de l’arcade :

Le mésiomètre étant sur la ligne médiane, on dispose son bord crénelé de manière à ce qu’il soit tangent au point le plus mésial de la dent de 6 ans étudiée. On amène la bague à l’endroit où le point incisif rencontre la branche sagittale du mésiomètre : ce point indique la longueur de l’arcade (graduation de gauche en millimètres). La graduation de droite indique l’arc incisif correspondant normalement à une seule longueur d’arcade.

La comparaison de ce nombre avec l’arc incisif réel montre si l’arcade est normalement, insuffisamment ou trop longue, et de combien.
Avant de parler de mésioposition, il faut s’assurer que le point incisif lui-même est en place par l’analyse de la photographie de profil (position de la lèvre supérieure) et surtout en vérifiant au mésiomètre l’inclinaison incisive. Pour cela (Fig. 2), on dispose la petite fourche qui occupe une extrémité de l’instrument, devant les apex de 11 et 21, la fente médiane étant destinée au frein de la lèvre. Le corps de l’appareil est tenu dans le plan d’occlusion, c’est-à-dire parallèlement au plan tragus-ailes du nez. Le point incisif rencontre la branche sagittale de l’instrument soit sur la plage normale (N), soit en avant (+) ou en arrière (-) de cette plage, et les graduations millimétriques en rendent compte. Cette manœuvre peut être faite sur le moulage ou en bouche.

2018-12-11T18:01:28+00:00