Appareil de Soulet-Besombes (1952)

Appareil de Soulet-Besombes (1952)

R. Soulet et A. Besombes proposent un appareil en caoutchouc très souple, très simple mais peu précis.

L’appareil de Soulet-Besombes a été créé en 1952. Leur objectif était d’offrir aux jeunes patients, pendant les vacances, une alternative aux appareils fixes afin de maintenir les résultats déjà obtenus. C’est au retour des congés que les deux professeurs se sont rendu compte que les résultats s’étaient améliorés avec ces « conformateurs ». De là vont naître plusieurs activateurs pluri-fonctionnels qui rétablissent l’équilibre bucco-dentaire et occlusal, appelés aussi « gouttières Soulet-Besombes ». Ces activateurs se présentent sous des formes et des tailles standards. Ils sont préfabriqués en caoutchouc souple, légèrement vulcanisé pour en assurer la conservation en bouche, et parfumés comme les gommes à mâcher pour les rendre plus agréables. Ces appareils sont constitués, d’une façon générale, d’une double gouttière englobant plus ou moins les deux arcades et réalisant un canal dentaire inférieur et supérieur idéal à l’abri des antagonismes musculaires de la sangle jugo-labiale et de la langue grâce à ses bandeaux vestibulaire et lingual.

Les activateurs Soulet-Besombes sont de quatre types différents, possédant chacun une action sélective dans le sens qui lui est propre et pour lequel il a été réalisé :

  • Activateur gouttière conformateur.
  • Activateur gouttière pour le traitement des supraclusions incisives.
  • Activeur gouttière pour le traitement des proglissements mandibulaires.
  • Activateur gouttière pour expansion transversale.

Mais ces activateurs sont rarement l’instrument unique d’une méthode de traitement.

Leurs avantages :

  • Simplification de construction des appareils correcteurs.
  • Diminution consécutive du coût.
  • Facilité de mise en place.
  • Diminution du nombre de séances.
  • Rôle de « final tooth positioner ».

Leurs inconvénients :

– Contre-indiqué pour les problèmes de dysmorphose du sens sagittal et pour le traitement des cas d’ingressions incisives.


Références :
– Orthod Fr 1972;43:45-46.
– Chateau M. Orthopédie dento faciale. Paris : J. Prélat. 1970.
– Pierre Fauchard, père de l’art dentaire moderne et ses contemporains. André Besombes et Georges Dagen, Paris, Societé des publications médicales et dentaires, 1961.

2018-12-04T17:34:47+00:00